Emprunter les chansons de Neil Young sans le consulter est une mauvaise idée. Le fameux candidat milliardaire à la primaire républicaine pour la présidentielle américaine, Donald Trump, a utilisé une des chansons du chanteur canadien. Mardi matin, pendant un rassemblement à la Trump Tower de New-York, le candidat républicain est arrivé par un escalier sur les notes de « Rockin’In The Free World », l’un des morceaux phares du chanteur folk. Très remonté et peu enclin à ce que sa musique soit utilisé par le clan républicain, l’artiste de 69 ans s’est exprimé à travers un communiqué quelques heures plus tard. Mentionnant que Donald Trump n’avait aucun droit de faire usage du morceau « Rockin’ In The Free World” pour prendre part à la course à la présidentielle de 2016. L’interprète de Heart Of Gold a aussi reprécisé son soutien politique aux démocrates « Neil Young, citoyen canadien, soutient Bernie Sanders pour la présidence des Etats-Unis ». Le sénateur Sanders est un des concurrents d’Hillary Clinton pour l’investiture démocrate. Ironiquement, « Rockin’ in the Free World » est revendiqué comme une critique de la politique d’un ancien président républicain: George H. W. Bush. Ce n’est pas la première fois, aux Etats-Unis, qu’un homme politique se sert dans le répertoire musical d’un artiste sans son consentement. En 1984, Ronald Reagan, alors candidat à sa ré-élection, avait fait du tube « Born In The U.S.A » de Bruce Springsteen, sa chanson de campagne. Un « emprunt » qui avait profondément gêné l’interprète.