Les données concernant les caractéristiques générales et la qualité des eaux usées industrielles sont les plus disponibles. La toxicité, la mobilité et la charge de polluants industriels ont potentiellement un impact plus important sur les ressources en eau, la santé humaine et l’environnement que les volumes d’eau réels. Cette réalité transparaît dans les registres des rejets et transferts de polluants (RRTP), qui contiennent des informations sur les pays développés concernant la quantité de certaines substances polluantes (au-delà de certains seuils) rejetées par les industries dans l’eau, le sol et l’atmosphère. Ces bases de données pourraient être analysées pour obtenir une idée générale du niveau global des ressources potentiellement récupérables parmi les nombreux contaminants indésirables. Les activités industrielles, qui varient énormément, produisent des eaux usées caractérisées par un large spectre de polluants . Il existe des technologies permettant d’éliminer (ou d’extraire) ces polluants, mais dans certaines situations industrielles, leur principale limite est le coût. Elles permettent d’obtenir deux produits : les eaux usées traitées et les matières récupérées. L’eau peut être recyclée dans une usine ou par une industrie apparentée, ou être simplement rejetée, la renvoyant ainsi au cycle hydrologique pour que d’autres puissent l’utiliser. Aux États-Unis, on estime que pour certains grands cours d’eau, l’eau a été utilisée et réutilisée plus de 20 fois avant d’atteindre la mer. Des matières utiles peuvent être récupérées, telles que les minéraux (phosphates) et les métaux. L’eau de refroidissement peut fournir de la chaleur. La boue résiduelle pourrait produire du biogaz ou peut n’avoir pour seul destin que l’élimination.

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